The boys, La règle du jeu

Publié le par librairie glenat

The Boys tome 1 la règle du jeu

Scénario de Garth Ennis

Dessin de Darick Robertson

 

The Boys est l'une des séries du scénariste irlandais Garth Ennis qui s'est fait connaître sur des séries comme The Preacher, Himan, Judge Dredd mais surtout sur Le Punisher. Garth Ennis est une sorte de Sid Vicious du comics, il est trash, il ne respecte pas grand chose, et il s'amuse comme un petit fou à démonter tous les symboles ! Et The Boys est semble-t-il un grand terrain de jeu pour le scénariste irlandais.

Dans l'univers de The Boys, les super héros causent des dégâts. Beaucoup de The_Boys_ennis.jpgdégâts. Mais ça, personne ne s'en offusque car ils combattent les forces du mal. Le problème, c'est que les dégâts, les super héros s'en moquent royalement !

Pourquoi avoir un sens des responsabilités lorsqu'on combat les méchants ? En fait, soyons francs et n'ayons pas peur des mots, dans l'univers de Garth Ennis, les super héros sont de véritables "ordures", et ça les comics n'en parlent pas.

Alors la CIA va mettre en place une équipe pour essayer de mieux les tenir.

A la tête de cette équipe, on a Butcher et son chien Terreur, Le Français et la fille et enfin La Crème. Cette fine équipe sera rejointe par Hughie, dit P'tit Hughie, jeune écossais dont la petite amie vient de se faire pulvériser contre un mur par un super héros qui passait par là (la scène est particulièrement violente). Au passage, Hughie a les traits de Simon Pegg, héros du film Shaun Of The Dead.

 

Ainsi, dans ce premier tome qui réunit les épisodes 1 à 6, nous allons suivre l'initiation de Hughie à cet univers où les héros n'ont jamais la tête ni l'intelligence de Peter Parker, ni le patriotisme de Captain America, seul compte le roi Dollar, et si un superhéros s'aventure à avoir de nobles pensées, il sera broyé.

Mais ne vous y trompez pas, les gentils ne sont peut-être pas si gentil que ça. La bande de Butcher a également ses méthodes qui sont souvent aussi désapprouvables que celle des super héros qu'ils essaient de maintenir dans le droit chemin.

Ici, il n'y a ni tout blanc, ni tout noir, tous sont "pourris" (allez, tous "pourris" sauf Hughie).

 

Garth Ennis est trash, sa bd est violente, extrème et surtout complètement jubilatoire, mais en y regardant de près, on y trouvera également une réflexion sur l'évolution du mythe du super héros américain. Un univers à découvrir impérativement. A noter la sortie du tome 6 la semaine dernière.

 

Benjamin

Publié dans Nos Chroniques

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