Le Fléau des morts de Z.A. Recht
L'humanité va connaitre un fléau comme elle n'en a jamais connu. La peste ou la grippe espagnole ressemble à de vulgaires rhumes si on les compare à ce virus nommé Morningstar...
Le Fléau des morts t1 Le virus Morningstar
Z.A. Recht
Éditions Eclipse
Ce virus apparait au cœur de l'Afrique, à l'instar du tristement célèbre virus Ébola. Mais contrairement à son prédécesseur, il va être très difficile de le contenir. C'est pourtant l'impossible défi que l'armée américaine va confier au Général Sherman...
Le virus Morningstar a une particularité, après de forte fièvre, il transforme son porteur en bête furieuse et ultra-violente. Lorsque ce porteur vient à décéder, son corps se réveillera d'entre les morts. On a donc deux types de zombies : des "vivants", extrêmement rapide et violent, et des morts... euh... morts vivants... Enfin des zombies classiques, lents, et bêtes.
Zombivore ou pas zombivore, telle est la question ?
Eclipse est un nouvel éditeur, mais pas complètement nouveau, en effet, il s'agit d'une nouvelle branche de l'éditeur "Bibliothèque Interdite", éditeur spécialisé dans la publication des novélisations issus de l'univers Warhammer et Warhammer 40.000. Ici l'éditeur nous proposera sept collections : Bit-Lit, Icône (qui proposera des "standards" incontournables), Science-fiction, Fantasy, Horreur, Urban Fantasy (là, va falloir me faire un dessin...) et la collection dans laquelle je mets le plus d'espoir : Steampunk. Le Fléau des morts est dans la collection horreur.
Ce roman est l'œuvre d'un jeune américain, Z.A. Recht qui est malheureusement décédé à 26 ans. Le premier élément sautant aux yeux dans ce roman est le côté "classique" de l'intrigue. La propagation du virus est décrite minutieusement sans atteindre le brio de Stephen King dans Le Fléau. Ensuite les scènes de survie se révèlent relativement "convenu" et étrangement peu gore. On n'a pas le rythme et l'horreur que l'on peut constater dans la série Zombie Story de David Wellington. Mais malgré tout, chaque amateur du genre réussira à se faire embarquer et attendra le second volet avec impatience. Même si on manque d'originalité et de rythme, on lit ce roman rapidement. En conclusion, ce sera un "pas mal mais sans plus".
Toujours est-il que je lirais la suite. Soit on est zombivore, soit on ne l'est pas.
Benjamin
Cette chronique s'inscrit dans le challenge Fin du monde du Dragon Galactique