Le Casse : Soul Man
Avant de commencer cette petite chronique, un conseil. chargez une play list à base de Ray Charles, James Brown, Sam Cooke, Jackie Wilson mais surtout Otis Redding, au pire, si vous n'avez pas trop de soul de côté, envoyez de la funk. En dernier recours un bon vieux BB King ou John Lee Hooker feront l'affaire.
Pendant que vous cherchez, un petit peu d'histoire de la musique, Soul Man est une chanson des années 60 écrite par l'immense Isaac Hayes et chanté initialement par Sam & Dave. Elle a été ensuite reprise mainte fois depuis : James Brown, Lou Reed et les Blues Brothers notamment.
Bon, c'est prêt ? Alors allons-y !
Le Casse : Soul Man
Scénario de David Chauvel
Dessin de Denys
1964, près de Pittsburg. Les quatre grandes familles de la mafia New Yorkaise se font braquer un pactole de 20 millions de dollars. Qui a fait le coup ? Quarante ans plus tard, on se le demande toujours.
1992, prison d'Attica, état de New York. Le jeune Félix est mis dans la cellule du Soul Man. Ce dernier a la réputation d'éliminer ses co-detenus en moins d'une semaine. Quelqu'un voudrait-il la peau de Félix ? A moins que Félix veuille quelque chose du Soul Man ?
Soul Man est le troisième tome de la collection "Le Casse" chez Delcourt. Cette collection proposera six albums, tous des One Shot tournant autour du thème du casse, du braquage. Le premier, de Christophe Bec, racontait l'histoire d'un braquage au fin fond de la Siberie. D'un traitement classique, ce premier récit jouait avec les codes habituels du genre avec notamment la constitution d'une équipe, les rebondissements, le déroulement du casse et la pirouette finale. Plutôt bon mais guère originale, la série s'annoncait bien.
Le second volet avait pour cadre la Jérusalem antique et même si le pitch était plutôt intéressant, cet album m'avait plutôt ennuyé, se distinguant par de longs discours... plutôt lassant. C'est donc avec une certaine crainte que j'ai abordé ce troisième album.
Au scénario, on trouve David Chauvel qui est également le directeur de cette collection. Et comme à son habitude, il nous délivre une histoire vraiment bien construite, avec une narration parfaitement maîtrisée. David Chauvel nous mène par le bout du nez d'une excellente manière. Depuis la brillante introduction jusqu'au rebondissement final, les auteurs réussissent à nous captiver d'un bout à l'autre. Dialogue percutant, personnage fort, scénario monté comme un puzzle, il n'y a pas à dire, ce Casse là a du bon !
Côté desin, Denys, qu'on a pu apprécier sur District 77, réalise un beau travail très réaliste.
Si les trois prochains albums de la collection sont du même acabit, je signe sans hésiter !
Benjamin
Petit bonus :
Coming to you on a dusty road
Good loving, I got a truck load
And when you get it, you got something
Don't worry, 'cause I'm coming
I'm a soul man, I'm a soul man
I'm a soul man, I'm a soul man
Got what I got the hard way
And I make it better, each and every day
So honey, said don't you fret
'Cause you ain't seen nothing yet
I'm a soul man, I'm a soul man
I'm a soul man, I'm a soul man
I was brought up on a side street
I learned how to love before I could eat
I was educated at Woodstock
When I start loving, whoa I can't stop
I'm a soul man, I'm a soul man
I'm a soul man, I'm a soul man
Just grab the rope and I'll pull you in
Give you hope and be your only boyfriend
Yeah, yeah, yeah, yeah
I'm talking about a soul man, soul man