Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Un mur est une structure qui sépare deux espaces. C'est aussi quelque chose de solide, massif mais aussi discret et passe partout. Mais c'est surtout le nom d'une organisation, une de celles qui se frottent aux yakuzas et qui ne fait pas semblant !
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Scénario : Hiroshi Takashige
Dessin : Double-S
D'un côté nous avons Igawa passionné de technologie, il assiste Mamoru un samouraï d'exception. Rapide, puissant, précis et impressionant, c'est avec beaucoup de classe que Mamoru paraît réellement imbattable. Le mélange de l'art du sabre et de la technologie est carrément explosif !
De l'autre côté nous avons Haruka petite fille de 12 ans perspicace, intelligente, mature, elle possède en plus un don de prescience précis à plus de 90 %.
Véritable aimant à yakuzas, Haruka va se jeter dans les bras de Mamoru pour qu'il la protège. Et c'est ce que va faire « Le Mur » : combattre ces différents groupes criminels dissimulés derrière des groupes industriels. Mamoru devra pour cela faire démonstration de son talent et ce à un rythme effréné !
Et oui puisque dans ce chef d’œuvre du manga contemporain, on ne s'arrête jamais. Les scènes de batailles sont toujours plus impressionnantes, ça va vite, on n'a pas le temps de s'ennuyer. L'auteur a aussi très bien construit le passé des personnages. Chaque acteur à son histoire, sa touche d'originalité.
Mais l'atout incontestable de ce miracle japonnais est dans son dessin. À défaut de mettre des coups de katana, Double-S s’exerce avec son crayon et nous montre toute l'étendue de son talent. Un dynamisme à toutes épreuves, une précision incroyable, une force dans le dessin qui ne se retrouve que dans le sabre de Mamoru.
Je finirais donc sur une conclusion honorable pour ce travail de mutants. Un des meilleurs manga à ce jour tout y est réunis l'action, le dessin, l'émotion même les couvertures sont exceptionnelles. De quoi passer de très bonnes heures de lectures.
Geoffrey