EyeShield 21

Publié le par librairie glenat

Difficile de se faire respecter quand on est depuis toujours le souffre-douleur de ses camarades ! Sena le sait bien, lui qui est constamment chargé de faire le « coursier » pour tous ceux qui le briment. Pour cette rentrée scolaire, Sena veut tourner la page et se décide à rentrer dans un club. Malheureusement pour lui, il croise le chemin de Hiruma, le responsable du club de football américain, un être psychotique prêt à toutes les combines pour faire rentrer des joueurs dans son club. Lorsqu'il découvre que Sena est doté d'un jeu de jambe hors du commun, il décide de jeter son dévolu sur le pauvre garçon. Et ils n'ont pas intérêt à tarder de recruter les onze autres joueurs manquants pour former une équipe, car le début du championnat inter lycéen débute... dans 24 heures !



EyeShield 21 T04
Eyeshield 21

Dessinateur : Murata Yuusuke

Scénariste : Riichirô Inagaki

 Édition Glénat

 

 

Eyeshield 21 est l’un des shonens sportif qui a le plus de succès au Japon. Ses auteurs, Murata Yuusuke au dessin, et Riichirô Inagaki au scénario, en ont fait un mélange détonnant d'humour et d'action très efficace.

Le football américain étant assez méconnu en France, un manga sur ce sport part avec quelques points en moins par rapport aux autres shonens de foot, arts martiaux, tennis ou encore ping-pong. Pourtant, dès le premier tome, on est conquis par ces situations tordantes, cet humour sadique et décalé ainsi que par la présence de personnages vraiment très charismatiques. Le casting des seconds rôles est l’un des meilleurs que j’ai pu voir dans l’univers du manga : entre le capitaine diabolique Hiruma qui n’hésite pas à utiliser la terreur pour motiver ses troupes, ou encore Monta, l’ancien receveur du club de Base Ball qui rêve de devenir une star et fait tout pour avoir l’air classe, et j’en passe des bien pires !

Bien sûr, comme tout shonen qui se respecte, l’histoire débute dans un lycée avec un héros assez proche du loser (Sena), sans ami, qui se fait chouchouter par son amie d’enfance et qui ne possède pas de talent particulier sauf... de courir à une vitesse phénoménale !!!

Cela sent un peu le réchauffé et vous allez me dire : « …on a déjà vu ça des dizaines de fois… ». Pourtant, l’accroche se fait réellement et l’on est embarqué automatiquement dans cette histoire délirante où s’enchaine humour à gogo et débordement de muscle et sueur.

Et tant pis si l’on ne connait rien au foot américain ! Ce titre ne s’adresse heureusement pas qu’aux amateurs de ce sport, et l’on apprend très rapidement ses rudiments et son état d’esprit. L’auteur a d’ailleurs avoué qu’il ne connaissait pas bien le football Américain et ne l'appréciait pas forcément avant d’écrire son manga.

Au niveau graphisme, l’auteur à choisit de laisser de coté le réalisme pour donner plus de dynamisme à l’action, renforcé par un dessin très vivant et dynamique, de très bonne qualité.
Cette série comporte 37 tomes, finis au Japon, et 35 en cours en France.

À ne manquer sous aucun prétexte pour les amateurs de manga en tout genre ainsi que pour les bédéphiles et comicsmaniacs.

 

Jonathan

Publié dans Nos Chroniques

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M
<br /> <br /> Pour moi, l'une des références du genre demeure l'excellent "Slam Dunk" de Takehiko Inoue, avec pour le coup un héros ultra-charismatique, un dessin ultra-nerveux, et un humour tordant. Si tu<br /> devais comparer les deux, qu'est-ce que tu pourrais dire et lequel te semblerait le meilleur ?<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Effectivement Slam Dunk est génial, graphisme accrocheur, humour hilarant... Eyeshield 21 est son pendant football américain, à une différence près. Les auteurs d'Eyeshield ne connaissaient<br /> absolument rien au football avant leur travail, alors que Takehiko Inoue est un fan de basket depuis toujours. L'immersion dans ces mangas se fait donc de manière différente. Dans Slam Dunk,<br /> l'auteur prend son temps pour rentrer dans le vif du sujet (le basket), afin de donner une bonne base cohérente à son manga. Dans Eyeshield, l'action sportive est mise en avant dès le début afin<br /> d'expliquer rapidement, et en fonction des personnages, chaque règle et qualité importante dans ce sport.<br /> <br /> <br /> En ce qui concerne le graphisme, dans Slam Dunk (comme dans Ippo), on reconnaît clairement la patte des auteurs du début des années 90' (trés sympa d'ailleurs). Pour Eyeshield, le dynamisme est<br /> synonime d'agressivité et d'hilarité.<br /> <br /> <br /> Pour moi, il n'y a pas de meilleur (dumoins, pas entre ces deux là). Deux époques différentes, deux approches différentes, effet similaire, Eyeshield prend simplement, et avec efficacité, la<br /> relève de Slam Dunk et Ippo pour les années 90', et de Captain Tsubasa pour les années 80'.<br /> <br /> <br /> Jonathan<br /> <br /> <br /> <br />