Back to Perdition t1 de Marie et Vanders

Publié le par librairie glenat

Perdition est une petite ville du nord de l'Australie. Là bas, on y élève des crocodiles, on est raciste, on se déteste et parfois on s'aime. Ce soir on attend surtout le "Wet", sorte de tempête tropicale typique de cette région de l'Ausralie.

 

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Scénario de Damien Marie

Dessin de Vanders

Couleurs de Cyril Saint Blancat

Édition Vents d'Ouest

 

Le cadre de ce thriller terrifiant est simple : l'Australie, une tempête, un amour impossible avec au dessus de tout ça une épaisse couverture de haine, de racisme et de violence.

Le rôle de l'amour impossible est tenu par Angie, blondinette, fille de Connors, patron de la ferme à croco de Perdition, et Mayaw, jeune aborigène employé de la ferme. Et dans le rôle de la haine, du racisme et de la violence, on trouve Connors, patron de la ferme et Bruce, seul employé blanc.

Après avoir exploré l'Amérique crasseuse avec Welcome To Hope, Vanders et Marie contiuent leurs exploration des aspects nauséeux de l'humain de l'autre côté de l'Océan pacifique.

 

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir

 

Le graphisme de Damien Vanderstraeten alias Vanders est complètement en accord avec le récit, visage tourmenté, ciel menaçant, pluies glaçantes, tout y est pour mettre la pression sur le pauvre lecteur, qui finira l'album lessivé...

Ce qui est sûr, c'est que les deux auteurs sont abonnés aux récits noirs. Et encore, noir, ça parait presque lumineux à côté des histoires de ces deux gars. Welcome To Hope était déjà saisissant dans ce domaine. Back To Perdition n'y coupe pas. On est vraiment dans du thriller terrifiant et glauquissime.

Côté couleurs, Cyril Saint Blancat -qui a réalisé les couleurs de nombreuses séries de la collection Grand Angle chez Bamboo (Thomas Silane, Ceci est mon corps...)- réalise ici un beau travail, travaillant sur des couleurs très sombre, très inquiétante.

Un dernier mot à propos du cliffangher. Ce genre de fin devrait être prohibé. Non, c'est trop de pression, je ne peux pas attendre, je veux la suite immédiatement...

 

Benjamin

Publié dans Nos Chroniques

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